Page culture sur les oeuvres du temps

Depuis toujours, le temps a fasciné l’homme. Il a été l’un des sujets d’imagination et de création les plus utilisés. On peut ainsi retrouver une quantité d'oeuvres immense sur ce sujet, dans obsolument toutes les formes de l'art. Encore aujourd'hui, le temps reste un sujet obsessionnel pour les artistes qui ne cessent de nous surprendre par de nouvelles théories. Tout comme le temps, l'imagination de l'homme ne semble avoir aucune limite. Les œuvres cinématographiques, notamment ont suscité l’imagination de l’homme sur les voyages dans le temps. C’est justement parce que ce sujet est indéfinissable qu'il attire l'homme sur son écoulement. Voici quelques exemples d'oeuvres sur le sujet du temps :

 

Œuvres cinématographiques :

  • Retour vers le futur (1985) : Marty Mc Fly, ami de l'excentrique professeur Emmett Brown, il l'accompagne un soir tester sa nouvelle expérience : le voyage dans le temps d'une DeLorean modifiée. La démonstration tourne mal : des trafiquants d'armes débarquent et assassinent le scientifique. Marty se réfugie dans la voiture et se retrouve transporté en 1955. Là, il empêche malgré lui la rencontre de ses parents, et doit tout faire pour les remettre ensemble, sous peine de ne pouvoir exister...
  • Un jour sans fin (1993) : Un homme se retrouve condamné à revivre indéfiniment une même journée.
  • L'effet papillon (2004) Evan Treborn découvre à l'âge de 20 ans qu'il a la capacité de retourner dans le passé. Fasciné par ce don, il va le mettre à profit pour réparer les vies de ses proches qui ont été brisé dans leur enfance mais Evan va comprendre rapidement que ce don est aussi bénéfique qu'incontrôlable. Un seul événement qu'il change des années auparavent peut altérer des vies entières.
  • L’illusionniste (2006) : Eisenheim est un illusionniste dans la ville de Vienne capable de créer toutes sortes d’illusions qui paraissent d’une réalité indiscutable. Un jour, il donna l’illusion d’accélérer le temps et de le ralentir.
  • L'étrange histoire de Benjamin Button (2008) : L'histoire d'Eric Roth et Robin Swicord est inspirée de la nouvelle du même nom datant de 1922 et écrite par Scott Fitzgerald. Le film met en scène un homme, incarné par Brad Pitt, qui naît vieux et qui rajeunit au fil des années, et Daisy, sous les traits de l'actrice Cate Blanchett, qui vit une histoire d'amour avec lui tout au long de sa vie.
  • Time out (2011) : En 2070, les hommes sont génétiquement modifiés pour s’arrêter de vieillir à l’âge de 25 ans. À partir de cet âge, un compteur intégré à l'avant-bras de chacun, crédité d'une année, se met en marche : s'il tombe à zéro, l'individu meurt. Le temps est devenu la monnaie et la vie de chaque homme. Tout est régit par le temps, la vie des hommes et leur durée est déterminée par leur quantité de temps.
  • Source code (2011) : Colter Stevens ne se souviens de rien précédant son intervention en Afghanistan dans l’armée américaine. Quand il se réveille, il se trouve dans une capsule mécanique, tout est confus et Stevens est sans repère. Il apprend alors qu’il fait partie d’un programme nommé « Source code » qui lui permet de revivre les derniers instants d’un sujet grâce aux huit minutes de mémoire rémanente qui subsistent après la mort.
  • Interstellar (2014) : lors d’un voyage interstellaire dans le but de trouver une planète qui remplacerait la Terre afin d’en sauver les habitants, Cooper et son équipage passent par un trou de ver et arrivent sur une planète ou le temps est totalement déformé. A la fin, de nouveau dans le trou de ver, Cooper parvient à se retrouver dans une dimension supplémentaire jusqu’alors inconnue…
  • Doctor Who (série britannique) : Elle raconte les aventures d'un extraterrestre (Seigneur Du Temps) d'apparence humaine, "Le Docteur", qui voyage dans l'espace et dans le temps à bord d'un vaisseau spatial, le TARDIS (Time And Relative Dimension In Space). Lorsque le Docteur est mortellement blessé, il peut survivre en se régénérant ; il change alors d'apparence et, dans une certaine mesure, de personnalité, tout en conservant ses souvenirs.

 

 

Œuvres littéraires :

  • H.G Wells La machine à explorer le temps (1895) : Dans la maison d’un savant, un groupe d’amis écoute celui qui prétend être le premier voyageur du temps narrer ses aventures. Le voyageur du temps commence son récit en décrivant le monde de l’an 802 701. La Terre est habitée par les Eloïs, descendants des hommes. Androgynes, simplets et doux, ils passent leur temps à jouer tels des enfants et à manger des fruits dans le grand jardin qu’est devenue la Terre. À la surface de celle-ci, ne subsiste plus aucune mauvaise herbe, ni aucune autre espèce animale. Le monde semble être devenu un paradis. 
  • René Barjavel Le voyageur imprudent (1944) : Noël Essaillon (physicien-chimiste), s'appuyant sur les travaux et la collaboration d'un jeune mathématicien (Pierre Saint-Menoux), invente une substance (la noëlite 3) permettant de voyager dans le temps. D'abord développée sous formes de gélules à ingérer, il en enduit ensuite un scaphandre beaucoup mieux étudié pour les voyages dans le temps. Saint-Menoux explore tout d'abord le futur proche puis, s'enhardissant, un futur très lointain où il découvre une humanité ayant évolué vers la spécialisation exclusive des tâches. Mais les voyages dans le temps ne sont pas dénués de danger, et Saint-Menoux devra apprendre à ses dépens que toute action possède des conséquences.
  • Isaac Asimov La fin de l’éternité (1955) : Ce livre raconte l’aventure d'un technicien temporel qui comme tout technicien, peut voyager dans les époques, à travers les millénaires par des sauts temporels. L'espèce humaine se maintient ainsi dans un état de bonheur passif, sans être forcée de progresser ou d'innover. Les espèces extra-terrestres évoluent beaucoup plus rapidement que l'humanité et la dépassent technologiquement. Les humains du futur lointain l'ont bien compris et c'est pour cela qu'ils interdisent les modifications de leur passé proche.

 

 

Œuvres picturales :

 

Salvador Dali (1904-1989)

"La persistance de la mémoire", 1931

Museum of Modern Art, New-York.

Salvador Dali exploite dans cette œuvre la plupart de ses éléments picturaux récurrents de cette période : l'opposition dur-mou (rigidité du temps, de l'olivier mort, mollesse du fromage), le comestible (camembert), le bestiaire (fourmis, mouches). Il développe le thème universel du temps qui passe et de la mort.

 

 

 

René Magritte  (1898-1967)

"Le temps traversé", 1938.

Art Institute of Chicago

L'homme toujours pressé de tout voir, obsédé par l'activité (qui n'est que le bouche trou de ceux qui ont peur des gouffres de la solitude) mais qui ne prend pas de temps pour savourer. A force de travailler pour l'argent, pour épargner sans cesse, on en oublie de dépenser pour les petits plaisirs de la vie. 

 

 

 

Philippe de Champaigne (1602-1674)

"La Vanité" ou "Allégorie de la vie humaine", 1646.

Ici, Philippe de Champaigne exprime l'impuissance de l'homme face au temps et à la nature qui sont éternels. Les hommes meurent, comme le montre le crâne mais la nature et l'écoulement du temps persistent. L'homme meurt mais est entouré d'entités éternelles.

 

 

Oeuvres musicales :

  • De temporum fine comoedia (en français, Jeu de la fin des temps) (1960-1971) : est un "opéra-oratorio" de Carl Orff. Il s'agit de sa dernière grande œuvre et de celle où il pousse à son paroxysme ses recherches sur le rythme choral, la structure percussive et l'opposition entre polyphonie, homophonie et antiphonie. L'idée du jeu de la fin des temps prit forme au cours des années soixante. La composition des drames grecs, d'Antigone à Ptolémée, étapes sur la voie menant à la dernière oeuvre scénique, la vision apocalyptique de De Temporum Fine Comoedia, était accomplie. (Quelques extraits de cet opéra, interprété en 1973 par Herbert von Karajan, sont disponibles en annexe sur le CD)